ORCHESTRER LES COLLABORATIONS

Le deuxième article de la série publiée par la Sloan Management Review sur la collaboration efficace traite du besoin d’alternance entre des phases de connectivité et des séquences de tranquillité si l’on veut trouver des solutions créatives aux problèmes rencontrés.

Dans leur article « Improving the Rythm of your Collaboration » les auteurs (Jessy Shon et David Laker) expliquent comment les leaders peuvent augmenter le retour sur investissement de la collaboration en impulsant une alternance de:
- périodes d’hyper-connectivité pour le partage d’informations, et de
- plages de tranquillité pour mener la réflexion sur les solutions aux problèmes rencontrés.


Jessy et David ont mené des expériences sur l’impact de la connectivité en demandant à des groupes plus ou moins outillés en équipements de connexion de résoudre des problèmes complexes.
Ils ont trouvé que l’hyper-connectivité privilégiait la recherche du consensus et n’était pas propice à l’émergence de solutions créatives.
Ils ont constaté à l’inverse que la connectivité était nécessaire pour rassembler les faits, pour élargir le champ des solutions possibles, et pour valider les solutions.

Leur conclusion est que les leaders ont un rôle critique à jouer pour orchestrer l’alternance entre connexion et déconnexion:
- en créant des espaces-temps de déconnexion (à l’instar d’Apple) et en en modélisant l’usage
- en mettant en place, comme Microsoft, des outils de suivi des activités collaboratives
- et en exploitant des outils de collaboration paramètrables , tels que Slack.

MyDev a constaté chez ses clients une tendance naturelle à l’inflation des connexions. L’enjeu principal d’une bonne orchestration des collaborations est sans doute dans la plupart des entreprises de permettre aux managers de prendre périodiquement du recul, pour:
- réfléchir aux enjeux qu’ils doivent traiter pour réussir dans leur mission
- proposer à leur équipe une ambition partagée
- et mobiliser pour l'atteindre les ressources de leur écosystème
Cette prise de recul n’a pour autant aucune raison d’être menée dans la solitude. Le travail en équipe ou en groupes de pairs est un facteur d’enrichissement de la réflexion.

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