Bonnes pratiques managériales

INTRODUCTION : L'IMPERATIF DE CONFIANCE ET LE BESOIN DE TONICITE J’ai découvert le management au début des années 70, quand l’INSEE m’a envoyé, avec l’aide de la FNEGE (Fondation pour l’enseignement de la Gestion) découvrir les secrets bien gardés des business schools Américaines pour contribuer à la modernisation de ses méthodes de management. Je me suis passionné pour les enseignements de la Sloan School of Management du MIT, et j’en ai retenu deux enseignements majeurs : 

 • L’Impératif incontournable de la culture de la confiance pour permettre aux équipes de collaborer et de réussir, et

 • La puissance de la modélisation des systèmes pour comprendre la contribution des pratiques managériales aux performances des entreprises La culture de la confiance est un thème récurrent dans chacun de mes deux livres, et c’est un impératif intemporel du leadership durable, depuis la préhistoire et jusqu’à nos jours.

 C’est en s’appuyant sur les relations de confiance qu’il a su construire et préserver qu’un manager obtient de ses équipiers qu’ils prennent des risques pour se dépasser et qu’ils privilégient la collaboration. Et la recette de la confiance passe toujours par la combinaison de trois bonnes pratiques :

 • Développer les compétences de son équipe en faisant confiance à ses équipiers

 • Encourager par l’exemplarité la sincérité des communications, et

 • Faire émerger un contrat relationnel clair pour réguler les comportements

 Mais maintenir un climat de confiance ne suffit plus dans des environnements de plus en plus incertains, à pérenniser les performances d’une équipe. De plus en plus d'entreprises sont en effet confrontées à des environnements déstabilisés par plusieurs facteurs: 

1. Les impacts de la globalisation des économies se sont accélérés avec l’intensification des échanges d’information ; les entreprises de toutes tailles sont affectées par la contagion des prix, par celle des modes de consommation, et par la reconfiguration de plus en plus fréquente des chaines de valeur. 

 2. Les crises géopolitiques se succèdent et se répercutent par réactions en chaine sur les flux démographiques, sur les échanges commerciaux, et sur les investissements. 

 3. Le développement de nouvelles technologies et l’émergence des intelligences artificielles remettent de plus fréquemment en question les bases de l’organisation du travail et du dialogue social

 Les entreprises ne peuvent donc plus se contenter de compter sur leur top management et sur leurs dirigeants pour repenser périodiquement leur stratégie et pour piloter des programmes de transformation de leur organisation. Elles doivent s’adapter en permanence à des environnements incertains.

 Il n’en reste pas moins que la plupart des collaborateurs des entreprises – et des partenaires de leurs écosystèmes- ont besoin de se raccrocher à quelques repères stables pour évoluer sereinement et pour se mobiliser. 

 Pour résoudre ce paradoxe, les managers doivent comprendre l’impact de leurs pratiques sur les performances à court, moyen et long terme de leurs équipes et s’assurer de l’adéquation entre ces pratiques et les enjeux auxquels leurs équipes sont confrontées. 

 C’est la finalité du modèle de « Tonicité Managériale » qui caractérise la plateforme de pilotage des performances d’Inergens et que MyDevPro utilise pour ses séquences de coaching dans nombre de ses programmes . Nous en explorerons le mode d'emploi dans les articles dédiés aux bonnes pratiques managériales.

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