POURQUOI LES CHINOIS ONT-ILS LE TEMPS ? - Première partie -

Pourquoi les Chinois ont-il le temps?

Morceaux choisis du livre de Christine Cayol ( Tallandier, avril 2017)


J'ai toujours été fasciné par le thème de notre relation au temps, et je suis convaincu que l'un des challenges clés du leadership dans un monde connecté et globalisé est d'en comprendre les enjeux - par exemple le juste milieu entre précipitation et procrastination, la préservation de moments de réflexion et/ou de déconnexion, ou la compréhension des différences culturelles. J'ai donc adoré la lecture estivale du livre de Christine Fayol sur les enseignements à tirer pour les occidentaux de l'approche du temps par les Chinois.

Nos visiteurs en trouveront quelques morceaux choisis dans une série de trois articles...






1) La première partie du livre décrit notre maladie du temps ("ce temps qui nous manque tant")

" Boulimie d'actions, addiction aux informations, obsession du multitâche et du retard permanent. Ce "toujours plus" de messages, d'alertes, d'information à traiter, à donner, renforce la perception d'un temps qui manque et qui jamais ne comble."
" La pensée unique d'un temps unique tue : nous avons tous les temps"
" Parce qu'aux dernières heures, lorsque le temps viendra effectivement à manquer, nous pleurerons notre manque de présence aux autres, rien d'autre"



" L'être humain construit son identité à travers ce qu'il a été, ce qu'il vit, et ce qu'il projette de lui dans l'avenir."
" La réponse confiante à l'impatience nerveuse, c'est dans l'improvisation qu'elle s'exprime le plus joyeusement"
" L'éthique du temps revient à montrer qu'à travers notre relation au temps, nous exprimons une  Reconnaissance du temps de l'autre et de sa valeur."
" L'essentiel commence par n'avoir prise sur rien et par observer et ressentir ce qui se passe dans la  réalité."
" A quatre vingts ans, le temps est venu, non pas de finir, mais de commencer."
" Si Prométhée revenait dans notre monde, il ne volerait pas le feu, mais le temps."
" Nous passons notre vie à compter, et nous en crevons."
" Les chinois se sentent pris dans la course du monde et, dans la plupart des situations, ils nous trouvent trop  lents, peu réactifs "
" Icare optimise sa condition d'homme,, sans l’idéaliser, sans le transcender....je préfère son sort à celui de Sisyphe ou de ceux qui se montrent, quels que soient le jour ou l'heure, inexorablement fatigués."

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